La Direction des Pêches maritimes et de l’Aquaculture (DPMA) est rattachée au ministère de la transition écologique et solidaire depuis 2013.
Elle est chargée de définir, de faire évoluer et de faire appliquer la réglementation en matière de pêche en mer, de pisciculture marine, d’étangs et de conchyliculture (moules et huîtres). Elle s’assure du suivi économique et social de ces secteurs qui pèsent, réunis, 2,28 milliards d’euros. Elle se doit enfin de définir des politiques pragmatiques pour le respect des ressources halieutiques et de l’environnement.
Particularité de la DPMA, son champ d’action ne se limite pas aux frontières géographiques et administratives de la France. La pêche maritime et l’aquaculture sont par leur essence même vouées à dépasser les frontières de l’hexagone. L’enjeu économique, écologique et social qu’elles représentent se définit et s’évalue à plusieurs échelles :
Sur le plan national
la DPMA est composée de deux sous-directions : l’une dédiée aux ressources halieutiques, l’autre à l’aquaculture et à l’économie des pêches. Elle négocie avec les professionnels du secteur, assure la tutelle des organisations interprofessionnelles et gère les crédits d’Etat. Ses relais locaux sont notamment les directions inter-régionales de la mer (DIRM) et les directions départementales des territoires et de la mer (DDTM) dans les départements littoraux. Il existe également des Centres de surveillance des pêches (CSP) dédiés à la question des contrôles des pêches.
Sur le plan européen
Le plus crucial, la politique menée par la DPMA s’inscrit pleinement depuis 1983 dans la politique commune de la Pêche (PCP), assimilable, dans un autre registre, à la politique agricole commune à l’échelle de l’Union européenne. Le but est de concilier une gestion équilibrée des ressources halieutiques avec les exigences socio-économiques et territoriales propres aux activités de pêche (pêche, transformation, vente…).
Au niveau international
La DPMA est présente lors d’accords internationaux à travers la délégation européenne et assure ainsi la promotion de la position française au sein de l’Union européenne. Elle coordonne également les moyens français lorsqu’il s’agit d’élaborer des recherches à l’enjeu mondial, comme par exemple la collecte des données, les bilans scientifiques et les expertises.
(Sources :
Site internet Allgouv,
site internet Alimagri)
Voir quelle est la place de la DPMA dans le réseau d'acteurs des filières pêche et cultures marines.