Le projet VoileEnPêche, soutenu financièrement par France Filière Pêche, s’inscrit dans une double tendance.
La volonté de réduire l’impact environnemental de toute activité humaine est maintenant un acquis assez important. Dans la pêche artisanale, cela se traduit en particulier par la réduction de la consommation d’énergie fossile et par la réduction de l’émission de la pollution par des gaz nocifs et à effet de serre. Cette tendance s’est trouvée depuis confortée par la COP21.
La volonté d’améliorer notablement le confort et la sécurité à bord des bateaux de pêche, ce qui passe en particulier par la réduction du roulis qui affecte la plupart des monocoques.
Dans ce contexte, le projet VoileEnPêche se proposait de tester une voile auxiliaire antiroulis. Les tapeculs, qui remplissent à la fois le rôle de voile anti-roulis et d’aide au maintien du cap, étaient largement présents sur les bateaux de pêche français et le restent aujourd’hui encore dans d’autres pays européens. Leur disparition se traduit par une légère augmentation de la consommation des moteurs diesel.
L’ergonomie de l’automatisation a été largement améliorée : une telle voile ne constitue pas une tâche supplémentaire et est très facilement gérable par une personne non formée.
Un autre objectif était aussi de valider et de montrer l’intérêt d’une telle voile dans des conditions réelles de pêche. Du point de vue technique et logiciel, tout est terminé et a été validé à terre. Le bateau choisi, le Phoenix, chalutier malouin de 20,6 mètres, n’attend plus que l’autorisation de Centre de Sécurité des Navires, qui suit favorablement le projet et qui a énonce un protocole à respecter, protocole qui est en cours de réalisation.