Ce projet est né du constat de la perte, chaque année, de filets par les navires, le plus souvent en raison de la perte du fanion qui sert à localiser visuellement les filets. Ceci entraîne une perte économique (produits de […]

Thématique : Innovation, Techniques de pêche ou de cultures marines | Localisation : France, Golfe de Gascogne, Nouvelle-Aquitaine | Filière : Pêche, Pêche embarquée

Contexte

Ce projet est né du constat de la perte, chaque année, de filets par les navires, le plus souvent en raison de la perte du fanion qui sert à localiser visuellement les filets. Ceci entraîne une perte économique (produits de la pêche, du matériel, du gasoil consommé et du temps passés à rechercher les filets) mais aussi un impact écologique. En effet, le filet perdu représente une source de pollution non négligeable de plastique quand il est à la dérive, et constitue un engin « fantôme » qui est toujours susceptibles de pêcher des poissons.

Ce projet est porté par l’Université de Bordeaux au travers du programme d’innovation SPRING Océan et est soutenu par la région Nouvelle-Aquitaine et la Communauté d’Agglomération Pays Basque.

Objectifs

tester un dispositif pour connecter les filets de pêche afin qu'ils diffusent leurs coordonnées géographiques.

Actions

La localisation des filets de pêche est possible grâce à l’utilisation d’un récepteur acoustique attaché sous le navire de pêche et d’une balise acoustique (ou « pinger ») disposée sur le filet. Le récepteur suit le principe d’un sonar passif, qui ne fait qu’écouter les signaux transmis par la balise. Ce récepteur est constitué de plusieurs hydrophones qui permet d’estimer la localisation de ladite balise. Plusieurs techniques de localisation sont envisagées. En fonction des paramètres calculés sur l’intelligence à bord du navire et du positionnement des hydrophones sous l’eau, il serait alors possible de pointer la position de la balise et donc du filet sous l’eau. La longueur du filet pouvant atteindre 10 km, ce dernier sera équipé de plusieurs balises.

Enfin, avec un objectif double, les fréquences sélectionnées pourraient être celles qui ont le plus de chances d’effaroucher les mammifères marins, afin de les éloigner des filets.

Résultats

Les premiers tests en mer n’ont pu être menés en 2020 sur le fileyeur CRESUS de Capbreton.

N’ayant pu tester le dispositif en mer et par manque de temps, l’Université de Bordeaux a prévu une suite à ce projet, intitulé DEEP SMS.