Phases du projet :
- Identifier par zone et par saison les espèces indésirées et ciblées, en fonction de leur taille ;
- Pour chaque cas d’étude, définir un dispositif adapté en concertation avec les patrons-pêcheurs ;
- Comparer en mer les captures du chalut équipé du dispositif avec celles du chalut standard (protocole en traits alternés) ;
- Evaluer les dispositifs testés au regard de trois principaux critères : l’échappement des captures indésirées, les pertes commerciales et la praticité.
Par l’intermédiaire d’un questionnaire qualitatif et d’ateliers techniques, quatre cas d’étude ont été retenus en concertation avec les patrons-pêcheurs, les OP et l’Ifremer.
Les deux premiers cas d’étude traités dans ce document se sont déroulés durant l’hiver 2016/2017 en Manche Ouest (7eh) à bord de l’AZUR (armement ARCOBREIZH) et de L’ECUME DES JOURS (armement THOMAS).
Le tableau ci-dessous décrit les problématiques identifiées et les dispositifs retenus pour les cas d’étude présentés dans ce document.
En marge des tests opérationnels de sélectivité, le projet REJEMCELEC comporte un volet innovation. Ce dernier consiste à déterminer si certaines couleurs peuvent avoir une influence sur le comportement d’échappement du poisson.
La méthodologie retenue par l’Ifremer consiste à filmer un panneau à mailles carrées scindé en deux couleurs (vert et noir par exemple). Un système de comptage par images vidéo est en développement au sein du laboratoire de technologie halieutique de Lorient. Cet outil pourrait permettre de dénombrer automatiquement le nombre de poissons s’échappant par l’un et l’autre des deux panneaux.
In fine, l’objectif serait de pouvoir identifier un éventuel « effet couleur » afin d’optimiser les dispositifs sélectifs dans le futur. Deux campagnes vidéo ont eu lieu en septembre 2016 (navire AZUR) et juillet 2017 (navire CARPE DIEM III).